Le Secret, la préparation artisanale.
C'est lors des vendanges, ou cueillette des raisins, qu'est entamé le rituel de la préparation du Pisco. Les grappes sont soigneusement cueillies et transportées jusqu'au pressoir dans lequel des jeunes déchaussés procèdent au pressurage du raisin dans une ambiance de jubilation et de réjouissance. Le moût s'écoule du robinet par un canal et est recueilli dans les cruches d'argile où il est conservé quatorze jours pour sa fermentation. Une fois la période de temps requise passée, le moût est distillé dans les classiques alambiques à alcool, qui le renvoient aux jarres d'argile jusqu'au moment précis de l'embouteillage.
Une partie de l'identité péruvienne.
Comme beaucoup de traditions péruviennes, le pisco réunit l'héritage andin et l'inflence espagnole et constitue une manifestation du métissage des cultures. Cette eau-de-vie de raisin, vieillie dans des jarres d'argile, a toujours été une expression du caractère péruvien.
Au dix-septième siècle, López de Carabantes décrivait le pisco péruvien comme un concurrent du xérès et une des liqueurs les plus exquises du monde. Au même moment, le Pisco devenait de plus en plus célèbre et son nom était clairement identifié à la côte péruvienne.
Ainsi, au cours des siècles, le pisco a graduellement conquis ceux qui y ont goûté et il continue d'être une délicate tentation qu'on peut boire pur ou en cocktail, comme dans le populaire Pisco Sour.
Le Pisco Sour
Aussi emblématique et typique que le Pisco lui-même, le Pisco Sour bénéficie d'une magie qui en fait l'apéritif idéal et un bon compagnon lors des moments de divertissement.
Bien que le préparer soit relativement simple, au Pérou, la concurrence est forte pour développer la meilleure
recette.
Vous trouverez d'autres informations relatives au pisco aux sites suivants :
Wikipedia (anglais)
Wikipedia (français) : le texte est moins complet que le texte anglais
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